Je suis Sylvie Gréau, formatrice, coache et auteure, je suis une passionnée de la psychologie humaine, des femmes et de métaphysique.

Je ne sais pas s'il est bon, encore aujourd'hui, de parler de "parcours atypique"... Nous sommes nombreuses dans ce cas !

Mon parcours professionnel s'étend du monde de la nuit où j'ai été barmaid, puis cuistot, mécanicienne en aéronautique, formatrice et responsable en navigabilité dans l'armée sans oublier celui d'être mère.

J'ai aimé tous ces métiers qui m'ont beaucoup appris sur l'humain, j'ai été une professionnelle compétente, dynamique et hyper stressée !!

Et à côté de tout ça, dès l'enfance, j'ai baigné intensément dans le monde de la spiritualité, de la guérison énergétique, de la médiumnité, cela faisait partie de mon quotidien, comme une seconde peau. J'ai pratiqué et expérimenté, beaucoup.

Je me suis formée, j'ai accumulé des connaissances et des expériences.

Ma carrière militaire m'a enseignée que l'humain était prédominant, le travail d'équipe, la coordination, l'organisation, l'écoute de l'autre, le partenariat, la formation des plus jeunes, l'entraide, les valeurs, la loyauté, autant de qualité que je peux maintenant intégrer dans mes parcours d'accompagnement. J’ai contacté aussi, dans ce milieu très masculin, le sexisme, la misogynie, le harcèlement sexuel et moral, le monde du silence pour les femmes violées par leur collègues ou supérieurs hiérarchiques.

Mon premier mariage fut une catastrophe. J’étais malheureuse avec cet homme, je me sentais prisonnière et je sais aujourd’hui que j’étais sous son emprise. J’avais peu d’amies, pratiquement plus de contact avec ma famille, il me surveillait constamment. Et un jour, recroquevillée au fond de moi-même, je me suis dit : « Sylvie, si tu continues, ton feu intérieur va s’éteindre et tu vas être l’ombre de toi-même, barre-toi ! » C’était donc une question de survie, j’ai divorcé. C’est la première porte que j’ai poussée pour vivre, d’abord, pour suivre ma voie ensuite.

Mon 2ème déclic, a été une expatriation dans un pays d’Afrique, j’étais en disponibilité, j’avais fait le choix de suivre mon 2nd mari. Je me suis retrouvée sans travail (ce qui ne m’étais jamais arrivée) je me suis alors lancée dans le bénévolat pendant 2 ans où j’aidais de jeunes mamans dans un hôpital des quartiers pauvres, je m’occupais des enfants des rues dans une autre association, et j’étais également bénévole dans un orphelinat où je m’occupais des premiers soins des bébés. J’ai aussi monté une association pour proposer aux expatriées les cuisines du monde. J’avais un emploi du temps de ministre, c’était tellement riche. Puis, j’ai eu mon premier enfant, je l’emmenais partout avec moi. Les 2 ans sont passés extrêmement vite. De retour en France, j’ai repris mon service et là…je ne trouvais plus de sens à ma vie. J’avais tellement vécu de choses incroyables dans ce pays lointain. Je sentais à l’intérieur de moi que je m’éteignais à petit feu. Mon travail ne me plaisait plus mais j’ai continué laissant mon enfant chez une assistante maternelle le cœur au bord des larmes pour aller travailler… Et, mon 2ème enfant est arrivée, j’avais tellement envie de prendre soin d’elle, d’avoir du temps avec elle, c’est à ce moment-là que je m’inscris à ma première formation de massage pour bébés, quelle joie de profiter de ces instants avec elle. Mais cette joie fut de courte durée, je ne disposais pas de beaucoup de temps, pas comme avec la première. J’avais cette impression de n’avoir que de toutes petites miettes de moments avec mes enfants. Comment faire pour trouver plus de temps, mon emploi du temps n’était pas élastique et mon mari était très souvent en mission. J’ai fini par moins prendre soin de moi, moins de temps de sommeil ou de repos, tout le temps que j’avais, était dédié à mon travail, à ma famille et aux charges du foyer. Je n’avais plus d’espace pour moi et mes rêves et j’étais tellement épuisée. J’ai fini par me briser.

Ce burn-out de l’espace (3ans pour me remettre) a été la plus belle chose qui puisse m’arriver. Ce fut mon 3ème déclic (je suis un peu longue à la détente… !). A partir de là, j’ai réalisé que la personne qui était la plus importante pour moi, c’était moi. Grâce à ces 3 ans « d’arrêt » forcés où j’ai été obligée de prendre du temps pour moi, pour prendre soin de moi, pour enfin m’occuper de moi (là aussi, c’était une question de survie), j’ai été prise en charge psychologiquement, il y avait du boulot ! Puis, j’ai étudié, je me suis formée et je sentais que l’armée n’était plus faite pour moi. J’ai été réformée. Plus apte au service. Tu m’étonnes !! J’allais enfin me réaliser dans ce que j’avais découvert de moi, mon aptitude à l’accompagnement et à la formation.

Je me suis tournée vers l’accompagnement des femmes, j’ai la conviction profonde que les Femmes ont un rôle clé à jouer dans la transformation de notre monde. Elles sont le berceau de l’humanité et de la création, et l’Homme en est le soutien.

Aujourd’hui, les femmes ont besoin de trouver la source de leur talent, s’épanouir, se libérer de leurs entraves et de l’inconscient collectif, de leurs blessures et des diktats pour enfin trouver leur place et danser avec le masculin.